• Dernières Pensées

     

    Texte : vampiredelivres

    Illustration : Citronade number one

     

    Dernières Pensées

     

    J’étais sûr de moi. J’avais cette détermination froide et cruelle qui précédait le meurtre. Potter avait été un adversaire valeureux, je devais le reconnaître. Il se tenait maintenant en face de moi, la baguette d’aubépine à la main. Moi, j’avais la Baguette de la Destinée. La Baguette de Sureau. Mes Horcruxes avaient été détruits, mais j’étais certain de pouvoir vaincre.
    Une fois ce parasite éliminé, je pourrais enfin me concentrer sur l’obectif final: la maitrise éternelle du monde.
    De ma voix habituelle, haute et glaciale, j’ai lancé:
    - Avada Kedavra !
    au moment même où Potter s’écriait “Expelliarmus !”. J’ai ricané mentalement. Comme si une simple dépossession de baguette avait une chance quelconque contre un sort de Mort.

    Puis, j’ai entendu cette voix. LA voix. Celle de cet imbécile de Dumbledore.
    Il avait visiblement décidé de me hanter jusqu’à la fin de mes jours.
    “Ce ne sont pas ses actes qui te tueront, Tom, mais tes erreurs.”
    J’ai mentalement ricané. Puis, j’ai saisi le sens de ses paroles. La vérité s’est imposée à moi avec la force d’un coup de bélier. Je n’allais tout simplement pas en réchapper. Je me suis forcé au calme, malgré toute la difficulté que j’éprouvais. Mon visage est resté impassible extérieurement.

    Lorsqu’on est quasiment éternel, le temps semble se prolonger à l’infini. Il est plus long que pour les mortels classiques. Mon sort n’était qu’au quart du diamètre du cercle tracé lorsque je suis parvenu à ces conclusions.

    J’ai sondé les pensées de mes ennemis présents. Ils envsageaient déjà de se saisir de moi si j’évitais le maléfice.

    Je n’allais pas leur donner satisfaction.
    Ils ne m’auraient pas.
    Jamais.

    J’avais toujours fait partie d’un autre monde. Celui de la haine. J’étais juste né dans le mauvais, celui de l’amour.

    Les deux sorts s’étaient rencontrés, et le mien revenait vers moi tandis que ma baguette m’échappait déjà. J’ai voulu hurler, mais je me suis contraint à ne rien faire.

    Ils ne m’auraient jamais.
    J’avais enfin compris ce sénile de Dumbledore.
    “Accepter sa destinée n’est pas perdre, c’est simplement remettre le jeu à zéro.”
    Je remettais tout à zéro.
    Je glissais autre part.
    Déjà, je m’envolais.


    Le sort m’a frappé. Un dernier effort de volonté a fait que je n’ai pas basculé en avant, mais en arrière.

    La dernière lueur qui a illuminé ma vie était celle de la compréhension. Au terme de ma vie, j’ai enfin compris son sens.
    C’était une lumière verte.
    Intense.


    La déflagration verte a éclairé la salle toute entière. C’est la seule qui est restée dans mon regard.


    J’ai sombré dans l’oubli.


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  • Commentaires

    1
    Vendredi 3 Juillet 2015 à 12:01
    2
    Vendredi 3 Juillet 2015 à 13:02

    "waw" de l'histoire ou de ton splendide dessin ?

    3
    Vendredi 3 Juillet 2015 à 14:00

    les deux

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    4
    Vendredi 3 Juillet 2015 à 14:26
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